ENCORE PLUS DE PROBLÈMES

Après un an de tentatives infructueuses, à la fin de l'année 2013, ma gynécologue nous prescrit un bilan de fertilité. Elle ne s'inquiétait pas outre mesure, nous non plus. J'étais jeune (31 ans), j'avais déjà été enceinte malgré la présence de deux gros fibromes dans mon utérus. Ces fibromes avaient été retirés. A priori, il n'y avait pas de raison pour que les choses se compliquent...

Verdict de ce bilan, RAS pour mon époux mais en revanche pour moi, présence de polypes utérins qu'il a fallu retirer. Ce fût mon troisième passage au bloc opératoire en un an. La fausse couche s'était soldée par un curetage car suite à celle-ci un résidu trophoblastique (résidus de grossesse) était resté dans l'utérus et me provoquait des saignements. Le deuxième passage au bloc opératoire était à la suite de la myomectomie et le troisième passage était pour le retrait des polypes. Pour quelqu'un qui n'avait jamais été à l'hôpital de sa vie, je dégustais.

Pour poursuivre dans le verdict du bilan de fertilité, le coup de bambou venait surtout de l'annonce d'une insuffisance ovarienne sévère à 31 ans. A mon âge, j'avais une réserve ovarienne d'une femme d'environ 42 ans. Je n'avais que très peu de follicules sur mes ovaires à J+2 de mon cycle menstruel. De plus, la qualité de ces ovules était très altérée. Résultat des courses : mes ovulations étaient de qualité médiocre. Mes ovules ne pouvaient pas être fécondés. Donc pas de grossesse, du moins très difficilement sans aide médicale. 

Comment avais-je pu tomber enceinte sans difficultés quelque temps auparavant avec deux gros fibromes? Personne ne savait répondre à cette question.

Vue la situation, il était urgent pour nous de passer par la case AMP (PMA) pour tenter de tomber enceinte. En l'état des choses, il fallait attaquer par une grosse stimulation ovarienne dans le but de faire une FIV ICSI.

Tous ces termes en gras seront abordés dans des posts dédiés.